- élatif
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⇒ÉLATIF, subst. masc.A.— Dans les langues finno-ougriennes, cas désignant le mouvement hors de quelque chose.Rem. Attesté ds MAR. Lex. 1933 et 1951.B.— Forme particulière de superlatif; ,,nom donné parfois au superlatif absolu pour le distinguer du superlatif relatif; parfois aussi, comme en arabe, au degré de comparaison qui englobe à la fois le comparatif et le superlatif; enfin, dans certains cas, s'applique à un mot affecté de valeur superlative par rapport à un mot de famille différente (immense par rapport à grand)`` (MAR. Lex. 1951).Rem. D'apr. Ling. 1972 (cf. aussi Lar. encyclop.), le terme signifie, au sens B, « superlatif relatif ».Étymol. et Hist. 1933 (MAR. Lex., p. 43, 74). Dér. du rad. du lat. elatus (part. passé de efferre) « élevé, relevé (ton, style) ».élatif [elatif] n. m.ÉTYM. 1933; du lat. elatus « élevé, relevé », du verbe effero « porter hors de » (sens 1) et « élever, soulever » (sens 2).❖♦ Grammaire, linguistique.1 Dans les langues finno-ougriennes, cas qui exprime le mouvement de l'intérieur vers l'extérieur.2 Procédé grammatical qui exprime la qualité à un degré intensif. — Spécialt. En arabe, Procédé qui correspond à peu près au comparatif et au superlatif français.REM. Certains auteurs (Marouzeau, etc.) emploient élatif comme syn. de superlatif absolu, d'autres, comme syn. de superlatif relatif.♦ Terme qui exprime un degré intensif de la qualité. || Excellent est un élatif par rapport à bon. — Adj. || Adjectif élatif.
Encyclopédie Universelle. 2012.